Cinéma : Interview avec Karidja Touré

Karidja Touré est une actrice française d’origine Ivoirienne, elle fait ses premiers pas au cinéma dans le film « Bande de filles » sortie en 2014. Film pour lequel elle obtient un prix Chlotrudis Awards, mais aussi Karidja est apparue dans le clip « Jolie Nana » D’aya Nakamura. Et Récemment, Karidja a jouée dans le film « Ima » avec l’artiste Dadju . 

Pourrais-tu nous parler du personnage Ima ?

Ima est une jeune fille qui est née à Kinshasa et kinoise, elle vit avec sa petite sœur et son père, Ima est dans les études de biodiversité c’est-à-dire les arbres.

Et Ima est pour l’écologie c’est quelque chose de très important pour elle.

Tout ce qui est star, paillette ce n’est pas vraiment son délire, ce n’est pas son dada, donc du coup, c’est sa petite sœur qui est fan de Dadju.

Du coup Ima est obligée de l’emmener au concert privé de Dadju que le patron de son père a organisé, et c’est à partir du moment lorsqu’elle rencontre, Dadju qui est en pleine prestation.

Il va avoir un coup de foudre sur elle et c’est là que va commencer l’aventure des problèmes et l’aventure de l’histoire d’amour.

Mais on va dire qu’Ima est pas du tout intéressée par Dadju elle connaît à peine qui sait, Ima connaît à peine ses musiques, elle c’est vraiment les études.

Ça un peu bouleversé sa vie, la personne va venir bouleverser son quotidien.

Comment s’est passé le casting ?

Moi j’ai un agent et il a reçu un mail de la prod de Dadju, et ils ont demandé à me voir en casting, j’ai eu un texte à apprendre et je me suis rendue au casting.

J’ai rencontré le jour même le réalisateur, des fois quand on passe des castings on rencontre la directrice de casting et puis basta, là il y avait la directrice de casting et le réalisateur celui qui avait écrit un peu le scenario.

Ça s’est bien passé, j’ai fait la scène le réalisateur avait bien aimé ma manière de jouer.

Et il voulait que ça soit moi qui joue, mais la décision ne revenait pas à lui, il a dit qu’il en parlerait à Dadju et qu’il me contacterait et du coup, ça appris beaucoup de temps ils m’ont contacté 3 semaines plus tard et du coup j’ai repassé le casting avec Dadju, on a refait une scène pour voir si tout allait bien.

Mais même quand je suis revenue, il voulait juste essayer avec Dadju si ça marchait bien, Dadju était venu avec son manager et on a refait la scène ça s’est bien passé et ils m’ont choisi un mois plus tard, j’avais rendez-vous au Congo.

Comment était le séjour à Kinshasa ?

J’étais trop contente de découvrir un autre pays africain que j’avais l’opportunité de visiter, J’aime trop voyager pour un tournage, là le fait que ça soit en Afrique, c’était grave une chance, il y a le Congo Brazza et Kinshasa là on était vraiment sur Kinshasa.

Mais je sais que quand on tournait dans la forêt c’était trop bien il y avait les animaux, la nature, c’était vraiment notre délire, tu respirais bien et puis tu rencontrais et travailler avec une prod congolaise.

Cest à dire ont travaillaient avec les gens du pays il y avait quelques français, c’était une équipe Franco-congolaise, ils y avaient des congolais qui étaient impliqués derrière la caméra et tout ça c’était trop trop bien de mélanger.

Et c’était bien que Dadju eu l’idée de faire ça du coup ça créer un film franco-congolais et ça c’est styler.

Lors du tournage comment ça se passait niveau des horaires ? 

En gros on avait un planning qui bougeait on ne savait pas si le lendemain nous serions de nuit ou de journée, ça dépend des fois on pouvait commencer très tôt et des fois commencer plus tard, car Dadju avait des scènes à faire où je n’étais pas dedans et vice-versa.

Ça c’était vraiment ce dont la prod s’occupait c’était vraiment un planning établi.

On tourne une minute ou quelques secondes par jour et par rapport à ça on te dit à quelle heure on a besoin de toi et a quelle heure tu termine.

Comment se sont senti les figurants en jouant avec toi et Dadju ?

Déjà Dadju faut savoir qu’il y avait une scène avec Dadju qui se passait dans la rue et on aurait dit que Dadju était un président à Kinshasa ! C’est à dire que quand il est là et que ça se ressent, sans s’en rendre compte ça créait des émeutes, ça criait ça voulait prendre des photos avec lui.

Dont c’était un peu compliqué, dans les rues de Kin une des personne reconnaissait Dadju , on ne pouvait plus tourner, heureusement qu’il y avait ses gardes du corps, ils avaient l’habitude de ce genre de chose et qui protégeaient  le tournage.

La scène il fallait qu’on la boucle en vite fait , et si nous débordions de 2 heure ou 3 heures ça allait partir en cacahuète.

Quels seront tes futurs projets ? Est-ce que tu prévois de viser Hollywood ou de rester dans le cinéma Français ?

J’aimerais trop ! il m’arrive de faire des selfs tapes, ou en gros tu te filmes toi-même et t’envoies aux productions, mais il m’arrivait de passer des castings américains.

Mais en vrai j’aimerai ! trop j’espère que ça va se faire après en matière de projet là je devais peut-être tourner dans un film anglais donc ça serait trop de bien de parler l’anglais dans un film ou je ne parle pas français.

Un grand merci à Karidja, d’avoir pris le temps de répondre à mes questions.

Le film est disponible au cinéma.