C’est un secret de polichinelle ! Le rap est un style musical avec plusieurs cordes à son arc. Certains rappeurs se servent de leurs textes pour partager un message. Dans le même temps, d’autres confrères décident carrément d’utiliser ce style musical pour vilipender. Dans le rap game français, plusieurs noms surgissent et dominent l’arène depuis des décennies. Des noms comme Kaaris, Damso, Booba et autres, défraient la chronique par les obscénités dans leurs paroles. La société a évolué, mais la misogynie semble indéboulonnable dans le rap et son impact est grand.
Les différents thèmes abordés dans le rap aujourd’hui
L’industrie de la musique semble être un peu déréglée ces dernières années. En écoutant les tubes avec une appréhension étrangère, l’image mise en avance n’est pas du tout catholique. Si les prédécesseurs prônaient la philosophie et l’esprit d’éducation à chaque sortie de morceau, tout change. La musique en vogue aujourd’hui, surtout celles à succès, est l’incarnation parfaite de la dépravation. L’étranger qui écoute ces morceaux pensera que la France s’est transformée en Mexique.
Quand on parle du Mexique, c’est une vie de barons de la drogue, des crimes impunément perpétrés. Dans les chansons, les clips et autres, ces artistes évoquent la vie de ghetto. Cette vie qui engendre le trafic de drogue, les règlements de compte et aussi de la prostitution. Dans les paroles, les rappeurs parlent d’armes à feu comme s’ils circulaient dans la société avec des bazookas. Tout le monde reconnait que lorsqu’une femme se retrouve au milieu de ce paysage de vie, elle est minorisée.
Par conséquent, les grandes figures du rap game pratiquent de la misogynie à volonté ou involontairement. À les écouter, vous vous demandez si ces hommes qui chantent sont véritablement nés d’une femme. L’image qu’ils essaient de dépeindre du sexe féminin relève simplement du sexisme et de la misogynie. La femme est traitée comme un vrai bordel et un être porteur de malheur. La misogynie dans le rap est un phénomène au désavantage des femmes.
Ces rappeurs qui avilissent les femmes dans leurs chansons
Lorsque le nom de Damso est évoqué, immédiatement il fait penser à un artiste énigmatique. Les textes de cet artiste sont fortement difficiles à déchiffrer par les fans. Tout de même, beaucoup aiment l’écouter. Souvent, les morceaux de Damso parlent en mal de la femme, lorsqu’il en évoque. Certains de ces titres vont jusqu’à traiter de pute une jeune fille avec qui il entretient pourtant des relations amoureuses. Le sexiste ne rencontre aucune barrière chez le rappeur.
Quand vous l’écoutez, vous nourrissez des sentiments méprisables envers toutes les jeunes filles. Il en parle comme un objet à usage sexuel uniquement et surtout un être sans morale. L’autre rappeur qui véhicule une image similaire des femmes dans ses chansons, c’est Kaaris. Ce dernier était le dauphin de Booba et, qui aujourd’hui sont devenus chien et chat. Dans les chansons de l’un ou l’autre, la femme manque une place honorable. Les clichés sont en fait sexistes.
En dehors des mépris pour les femmes, ces mêmes artistes renvoient au public une vie de violence. Les paroles sont souvent fortes et menaçantes. La protection de la part de l’homme dont devrait bénéficier une femme n’est pas pérennisée par ces artistes. D’ailleurs, entre eux, des tensions s’observent et ils en viennent aux mains. Booba et Kaaris en sont un exemple médiatisé. La misogynie de ces acteurs de la musique renvoie une éducation dépravante au public qui écoute les sons.
La vie loin des clichés des artistes
Contrairement à tout ce que ces rappeurs chantent dans leur musique, la réalité traduit une autre pellicule. S’il fallait considérer ce que dit Niska dans ses morceaux, dans la rue il devrait traîner avec une clope et une arme à feu. Hélas, ce n’est pas le cas. Ces artistes possèdent un train de vie aussi immaculé que possible comme tout citoyen lambda. C’est à croire qu’ils essaient de dire à leur public d’écouter, mais de ne pas essayer ce qu’ils chantent à chaque sortie.
Comme évoqué plus haut, Booba et Kaaris ont eu une altercation qui s’est terminée par une détention préventive. La violence prend corps dans les échanges sur les réseaux sociaux entre les deux rappeurs. Les choses sont tellement allées loin qu’ils en étaient arrivés à échanger des coups de poing dans la vraie vie. La leçon à tirer, c’est que ces deux artistes finiront par regretter leur geste. L’un comme l’autre, ils présentent publiquement des excuses aux fans.
Booba ou Kaaris, chacun de son côté fait savoir qu’il est un père de famille aimant les siens. Ils confondaient la violence dans le rap et la violence dans la vraie vie. En conclusion, la misogynie dans le rap impacte le public d’une façon virtuelle. Les rappeurs eux-mêmes vivent une vie exemplaire. Le plus étrange, c’est qu’ils sont majoritairement produits et écoutés par des femmes.